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Protéger les terres et la vie rurale : tout ce que vous devez savoir sur la nouvelle loi sur les parcelles de terre

Face à la croissance incontrôlée des terrains ruraux au Chili, le gouvernement a présenté à la Chambre des députés un projet de loi sur la protection du territoire et de la vie rurale. Cette proposition vise à résoudre les problèmes agricoles, environnementaux, d’aménagement du territoire et de réglementation découlant de l’utilisation de logements dans les zones rurales où, à l’origine, l’agriculture, l’élevage ou la sylviculture étaient pratiqués. Vous trouverez ci-dessous les détails de cette initiative ambitieuse.

Pourquoi cette loi est-elle nécessaire ?

L’augmentation exponentielle du développement des terres rurales à des fins d’habitation a compromis de vastes zones de terres rurales. On estime que les parcelles actuelles couvrent entre 175 000 et 300 000 hectares, un chiffre comparable aux 208 688 hectares urbains existant dans l’ensemble du Chili. Ce phénomène se développe sans planification, avec des niveaux de contrôle médiocres et des exigences légales minimales, ce qui génère des pertes d’emplois :

  • Perte de sols agricoles hautement productifs.
  • Les externalités négatives non atténuées.
  • Conflits environnementaux et sociaux dus à l’absence de réglementation.

En outre, ce type d’aménagement du territoire représente une opportunité de capturer des plus-values foncières en faveur des promoteurs immobiliers, ce qui affecte le développement territorial équitable et durable.

Le cadre juridique actuel

Au Chili, la réglementation rurale autorise la subdivision des terres en lots minimums de 0,5 hectare en vertu du décret-loi n° 3.516, exclusivement pour des activités agricoles, d’élevage ou forestières. Des logements exceptionnels pour les propriétaires terriens, les travailleurs agricoles ou des logements sociaux sont également autorisés. Cependant, certains promoteurs ont utilisé des vides juridiques pour promouvoir des parcelles résidentielles, ce qui a conduit le contrôleur général de la République à qualifier ces pratiques de fraude à la loi.

Que propose le projet de loi ?

L’initiative vise à faire la distinction entre les lotissements destinés à la sylviculture et à l’élevage et ceux destinés à l’habitation, en leur appliquant un traitement conforme à leur nature. Les principales mesures sont les suivantes :

1) Renforcement du contrôle :

Les restrictions concernant les lotissements pour la sylviculture et l’élevage sont renforcées, en maintenant la superficie minimale de 0,5 hectare et en interdisant leur utilisation à des fins résidentielles.

2. Création d'ensembles résidentiels ruraux :

Un nouveau mécanisme est mis en place pour les lotissements, avec des exigences claires, telles que

  • Systèmes formels d’approvisionnement en eau, d’assainissement, d’électricité et de collecte des déchets.
  • Accès aux voies publiques.
  • Mesures de prévention des incendies et règles de coexistence.
  • Utilisation partielle de la zone pour la sylviculture et l’élevage ou pour des activités de conservation de l’environnement.

3) Garanties pour les acheteurs :

Les promoteurs acquéreurs devront signer des contrats garantis par des polices d’assurance ou des bordereaux bancaires, garantissant la sécurité des transactions.

4. Transition pour les propriétaires actuels :

Les personnes qui ont acheté des terrains avant la nouvelle loi auront trois ans pour demander l’autorisation de construire une maison individuelle en respectant les nouvelles normes.

Impacts de la croissance inorganique

La croissance non réglementée des parcelles rurales a des conséquences profondes dans plusieurs domaines :

1. l'agriculture

  • Réduction des sols agricoles hautement productifs.
  • Conflits entre les établissements résidentiels et les activités agricoles (par exemple, attaques d’animaux domestiques sur le bétail).

2. l'environnement

  • Perte de biodiversité et d’écosystèmes clés.
  • L’urbanisation des zones sensibles en pleine crise climatique.

Gestion du territoire

  • Augmentation des coûts pour les municipalités et les services publics.
  • Une urbanisation tentaculaire sans infrastructures adéquates, entravant la collecte des déchets, les transports et les services de base.

4. L'urbanisme

  • La fragmentation territoriale favorise la ségrégation socio-spatiale.
  • Développements de logements destinés principalement aux secteurs à hauts revenus ou logements informels de faible qualité.

Stade législatif et modifications réglementaires

Le projet de loi a été officiellement déposé le 30 juillet 2024 et se trouve actuellement en première procédure constitutionnelle au sein de la commission de l’agriculture, des forêts et du développement rural. Parmi les règlements qu’il propose de modifier, on peut citer

  • Loi générale sur l’urbanisme et la construction : Créer et réglementer les lotissements ruraux.
  • Décret-loi n° 3.516 : renforcement des restrictions sur les lotissements agricoles.
  • Loi n° 18.755 : adaptation du rôle du Service de l’agriculture et de l’élevage (SAG) en matière de supervision des lotissements.

Vers un développement durable du territoire rural

Le projet de loi sur la protection du territoire et de la vie rurale vise à remédier au manque de contrôle dans les lotissements ruraux, en garantissant une utilisation planifiée et durable des terres rurales. En établissant une distinction claire entre l’habitat et la sylviculture et en définissant des normes précises pour chaque type de lotissement, il vise à protéger les terres agricoles, à réduire les externalités négatives et à améliorer la qualité de vie dans les zones rurales.

Son succès dépendra du consensus obtenu lors du débat législatif et de la mise en œuvre effective des mesures proposées. Il s’agit sans aucun doute d’une étape clé pour relever les défis posés par la croissance exponentielle des parcelles rurales au Chili.

Quand peut-on s'attendre à la promulgation de la nouvelle loi sur les parcelles au Chili ?

La promulgation de la nouvelle loi sur les parcelles au Chili n’a pas encore de date précise, car le processus législatif dépend de multiples facteurs, tels que la complexité de la loi, les accords politiques nécessaires et les priorités de l’agenda législatif du Congrès.

Le projet de loi est actuellement examiné par la commission de l’agriculture de la Chambre des députés et son évolution dépendra du consensus parlementaire. Il est recommandé de suivre les mises à jour officielles sur l’avancement et l’éventuelle entrée en vigueur de cette nouvelle législation.

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